Changer le monde, un film à la fois

Le plus récent court métrage documentaire de Jean-François et Jean-Sébastien aborde notamment la participation citoyenne. On y suit une locataire dans une habitation à loyer modique (HLM) à Thetford Mines, Sylvie Nadeau, victime d'un accident qui l'empêche de travailler. Cela dit, elle choisit de se rendre utile plutôt que de ronger son frein! Elle s'implique donc beaucoup pour le bien de tous les locataires, en y mettant tout son cœur. Ce sont des personnes qu'on n'entendrait jamais dans la vie, si on ne les avait pas mises dans un documentaire. On se rend compte que leur voix est importante, affirme le co-réalisateur Jean-Sébastien Dutil.

« C'était de rencontrer des locataires de HLM et étudier cette forme de logement, où il y a des enjeux de pauvreté; ce n'est pas tout le temps facile. J'étais toujours très ému, très content de voir que ces milieux sont dynamiques. Il y a beaucoup de préjugés, mais quand on va à l'intérieur, quand on rencontre ceux qui y habitent, ceux qui s'y impliquent, on voit tout autre chose. »

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« Faire communauté » est un film de Jean-Sébastien Dutil et de Jean-François Vachon.

Gracieuseté

Les deux co-réalisateurs font du cinéma social. Si mon film ne fait pas réfléchir, n'a pas un impact social, si ce n'est pas un film où après, on peut inviter tout le monde dans une même salle et essayer de changer le monde ensemble, pour moi, ça n'a pas de sens, nous dit Jean-Sébastien Dutil.

Est-ce que leur souhait, c'est de changer le monde, un film à la fois? Oui! On le dit toujours avec un sourire en coin, parce qu'on le sait, il faut être patient avec les changements sociaux. Mais on pense vraiment que le documentaire, la vidéo, les balados, c'est une façon de faire entendre les gens, de sensibiliser les gens, répond Jean-François Vachon.

Faire communauté sera présenté au Café Baobab, à Sherbrooke, le 21 mai à 19 h.