Avec sa hausse de salaire, Christine Labrie veut protéger les boisés urbains de Sherbrooke

Christine Labrie verse 18 000 $ à l'Association pour la protection et la valorisation du boisé Ascot-Lennox pour la protection des forêts urbaines de Sherbrooke.

La députée solidaire de Sherbrooke remplit donc sa promesse de redistribuer à la communauté la hausse salariale de 30 % que s'étaient octroyés les députés de l'Assemblée nationale en juin dernier.

Mme Labrie souhaitait que la somme soit bénéfique pour l'ensemble de la population pour le plus de temps possible. Ils avaient le projet de créer une fiducie d'utilité sociale pour l'Association qui était sur la table. C'est un projet qui va s'étendre à la protection des boisés, et pas seulement celui-ci, mais à tous ceux de la ville de Sherbrooke. Je vais utiliser mon argent pour les soutenir cette année pour fonder cette fiducie, a-t-elle indiqué en conférence de presse vendredi matin.

Le souhait que j'émets avec tout ça, c'est que l'on protège le plus de boisés urbains possible à Sherbrooke avec cette fiducie et que, pour des générations encore, on puisse profiter de ces boisés.

La députée ne cache pas que le choix a été difficile et qu'il y avait plusieurs causes qu'elle aurait pu soutenir. Cet argent aurait pu servir de bonnes et de belles manières, mais est-ce que l'effet se serait fait sentir sur plusieurs générations? Pas nécessairement.

Rappelons que l'an dernier, le salaire annuel de base des élus est passé de 102 000 à 132 000 $ avant impôt. La somme remise aujourd'hui représente la valeur nette de cette augmentation.

C'est un outil juridique qui va s'assurer de protéger à perpétuité [les boisés]. Les fonds, eux, vont nous permettre de créer cet outil qui va être disponible pour le boisé Ascot-Lennox, mais aussi pour les autres à la grandeur de Sherbrooke, explique le président de l'Association pour la protection et la valorisation du boisé Ascot-Lennox, Mathieu Vinette.

Le boisé Ascot-Lennox a une superficie de 280 hectares et est situé en plein périmètre urbain. C'est à proximité de deux communautés, soit Lennoxville et Ascot. La nature est à distance de marche. On peut en profiter. C'est une façon d'avoir un équilibre de vie, rappelle M. Vinette.