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Travis Green sera un « entraîneur exigeant qui pousse ses joueurs » avec les Sénateurs

Travis Green sourit pendant une conférence de presse.

Travis Green est le nouvel entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa.

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Travis Green n’a peut-être pas une fiche gagnante comme entraîneur-chef dans la Ligue nationale de hockey (LNH), mais il croit être celui qui sait sur quels leviers tirer pour permettre aux Sénateurs d’Ottawa d’atteindre leur plein potentiel.

Présenté à la presse au Centre Canadian Tire pour la première fois mercredi, le nouveau pilote a répété à plusieurs reprises qu’il allait rapidement établir le rôle de chacun de ses joueurs, en plus de s’assurer qu’ils soient responsables de leurs actions.

Pour avoir ça, il faut pouvoir exprimer aux joueurs les attentes envers eux. C’est un processus qui prend du temps. Toutes les équipes gagnantes doivent être responsables, a expliqué Green, au lendemain de la signature d’un contrat de quatre ans avec les Sénateurs.

Je suis un entraîneur ferme, attentif aux détails, je peux être exigeant, mais je suis aussi approchable. Les joueurs sauront toujours que j’ai ça à cœur.

Une citation de Travis Green, entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa

Le directeur général du club ottavien dit avoir rencontré une demi-douzaine de candidats au cours de sa recherche pour un nouvel entraîneur-chef, qui a commencé à la mi-saison.

Questionné sur le choix de Green, alors que des entraîneurs avec un curriculum vitae plus reluisant que le sien sont disponibles, Steve Staios a balayé les doutes exprimés, notamment par de nombreux partisans des Sénateurs sur les réseaux sociaux.

Travis Green et Steve Staois tiennent un chandail des Sénateurs.

Steve Staois (gauche) considère que le choix de Travis Green (droite) comme entraîneur-chef cadre parfaitement avec les besoin des Sénateurs d'Ottawa.

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

C’était le CV et la fiche, versus les attributs de l’entraîneur. Pour le dossier, il faut regarder ce que l’équipe était à ce moment-là et les circonstances derrière ça : l’âge du groupe, le talent du groupe, a expliqué Staois. Les qualités que nous aimons chez Travis sont son leadership, sa passion, son expérience et sa capacité à développer de jeunes joueurs.

L’entraîneur de 53 ans a dirigé les Devils du New Jersey pendant 21 matchs pour compléter la présente saison, après quoi il avait d’ailleurs annoncé publiquement son intérêt pour le poste, à la mi-avril. Avant de se joindre aux Devils, il avait dirigé les Canucks de Vancouver de 2017 à 2021 et présenté un bilan de 133-147-34 en 314 matchs.

Je veux gagner une Coupe Stanley et je veux pousser l’équipe pour y arriver.

Une citation de Travis Green, entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa

Je sais ce que ça veut dire de diriger une équipe au Canada. Je sais à quel point les gens d’Ottawa veulent gagner et je vais tout donner pour développer et aider, mais aussi pour pousser et être exigeant pour que cette équipe devienne gagnante, a mentionné Green, au sujet des Sénateurs qui n’ont pas participé aux séries depuis 2017.

Il dit s’inspirer de mentors tels que Pat Quinn, Al Albour et Paul Maurice, qui l’ont dirigé pendant sa carrière de 14 saisons comme joueur dans la LNH.

Il s'adresse à son adjoint derrière le banc des Canucks.

Travis Green a été l'entraîneur des Canucks de Vancouver pendant quatre saisons. (Photo d'archives)

Photo : The Canadian Press / DARRYL DYCK

Green a reconnu qu’il en sera à une première expérience comme entraîneur dans un marché bilingue et a raconté avoir suivi des cours de français pendant son parcours scolaire en Colombie-Britannique.

Il reconnaît l’importance du marché francophone pour les Sénateurs, bien qu’il ne se soit pas engagé à apprendre la langue.

Son nouveau patron a expliqué que le bilinguisme avait fait partie des critères d’évaluation pendant le processus de sélection d’un nouvel entraîneur-chef, mais que d’autres qualités ont primé au final.

Un rôle pour Alfredsson?

La porte est ouverte pour Daniel Alfredsson, qui a terminé la dernière saison comme adjoint de Jacques Martin après le congédiement de D.J. Smith, le 18 décembre.

Jacques Martin en discussion avec ses joueurs.

Daniel Alfredsson (au centre) a fait ses débuts derrière le banc dans la LNH cette saison. (Photo d'archives)

Photo : Associated Press / Rick Scuteri

Green, qui a côtoyé les jumeaux Daniel et Henrik Sedin à Vancouver, comprend l’importance de l’ancien capitaine dans l’organisation des Sénateurs. Le nouvel entraîneur a échangé des textos avec Alfredsson après l’annonce de son embauche.

Je voulais avoir son impression, s’il veut être entraîneur à temps plein ou non. Je suis ouvert à peu importe ce qu’il veut faire. J’ai hâte de m’asseoir avec lui pour parler hockey, a souligné celui qui se souvient de matchs haut en émotions contre Alfredsson et Ottawa, alors qu’il portait l’uniforme des Maple Leafs de Toronto au début des années 2000.

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