Deux jeunes de 14 ans accusés du meurtre d’un adolescent de 16 ans à Halifax
Aucun élément ne laisse croire à un crime haineux, selon la police municipale.
Des agents de la Police régionale d'Halifax près du stationnement du centre commercial, lundi, en fin de journée.
Photo : CBC / Dave Laughlin
Deux jeunes de 14 ans sont accusés du meurtre non prémédité d’un adolescent de 16 ans, survenu lundi à Halifax, en Nouvelle-Écosse.
Ahmad Al Marrach a été découvert le 22 avril vers 17 h dans un stationnement du centre commercial Halifax Shopping Centre, en face d’un des terminus du service d’autobus municipal.
Le jeune homme a été transporté à l’hôpital, où il a succombé à ses blessures.
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Mercredi soir, des enquêteurs de la police d’Halifax et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont procédé à l’arrestation de deux adolescents de 14 ans dans le secteur de Sackville, dans la municipalité régionale d’Halifax.
Ils vont comparaître devant le tribunal de la jeunesse vendredi à Halifax, pour y être formellement accusés de meurtre au second degré, selon la force policière municipale.
La mosquée Kearney Lake, à Halifax, était pleine mercredi pour un hommage à Ahmad Al Marrach.
Photo : CBC / Taryn Grant
Les deux suspects ne peuvent pas être identifiés publiquement, selon ce qu’ordonne la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Dans un communiqué, jeudi après-midi, la police d’Halifax a indiqué que les deux personnes âgées 16 ans qui avaient été interceptées lundi dans les transports en commun, une vingtaine de minutes après la découverte de la victime, ont été relâchées et ne sont pas accusées de quoi que ce soit.
Ahmad Al Marrach était arrivé au Canada comme réfugié il y a huit ans. Sa famille fuyait la guerre en Syrie. Mercredi, des centaines de personnes se sont rassemblées dans une mosquée pour un service funéraire à la mémoire de l’adolescent, qui fréquentait l’école secondaire Citadel High, à Halifax.
La police a fourni peu de détails sur les circonstances de sa mort et les causes précises du décès.
Les enquêteurs essaient toujours de déterminer si les présumés agresseurs et la victime se connaissaient.
Nous ne pensons pas qu’il s’agit d’un acte survenu au hasard
, a déclaré en entrevue, jeudi, John MacLeod, porte-parole de la Police régionale d’Halifax.
Aucun élément ne laisse croire à un crime haineux, a-t-il ajouté.
D'après un reportage de CBC