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Un plan pour récupérer les tests COVID périmés

Une boîte de tests de dépistage de la COVID-19. Deux cassettes sont posées sur la boîte, l'une avec un résultat positif et l'autre avec un résultat négatif au test de dépistage.

Depuis le printemps 2023, les pharmacies ont cessé de distribuer gratuitement des tests de dépistage de la COVID-19 à la population.

Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh

Bien des gens ont certainement une ou plusieurs boîtes de tests de dépistage rapide de la COVID-19 périmés qui traînent chez eux. L’organisme Groupe TAQ propose un plan pour les recycler, sans oublier tous ceux qui dorment aussi sur les tablettes des gouvernements et de leurs institutions.

Tout d’abord, selon Santé Canada, certains tests peuvent être encore bons, même après la date d'expiration. L’agence de santé fédérale invite les consommateurs à communiquer avec le fabricant pour confirmer cette date.

Le Groupe TAQ est un organisme à but non lucratif qui emploie plus de 350 personnes qui vivent avec des limitations fonctionnelles ou qui sont en situation de handicap. L'objectif? Favoriser l'intégration socioprofessionnelle de ces personnes en leur permettant d’occuper des emplois permanents.

Son projet-pilote prévoit de séparer les diverses matières qui composent les tests pour ensuite les faire parvenir aux organismes partenaires qui pourront les revaloriser. Pour le moment, la seule façon de s’en départir consiste à les jeter à la poubelle. Les gouvernements n’ont pas statué sur un plan pour les recycler.

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Une représentation du coronavirus.

Il y a toutes sortes de choses dans les tests : du carton, quatre sortes de plastique, des écouvillons qu’on peut réutiliser, de l’aluminium, des petits sachets de silice… Bref, il y a quelque chose à faire, a expliqué Gabriel Tremblay, président-directeur général du Groupe TAQ, en entrevue à l'émission Première heure.

Des démarches ont déjà été entamées auprès d’Investissement Québec-CRIQ, qui a trouvé des partenaires preneurs pour les composantes en plastique. Il y a des recycleurs au Québec qui ont confirmé leur intérêt pour reprendre ces plastiques-là, a précisé le président-directeur général.

Le Groupe TAQ demanderait au gouvernement de payer 0,20 $ par test pour ce service. Il veut aussi que le gouvernement lui donne ses vieux tests. Des points de dépôt pourraient également être créés pour servir la population en général.

On a présenté notre plan aux gouvernements fédéral et provincial, a affirmé Gabriel Tremblay. Il a d'ailleurs dit avoir reçu un accueil favorable du député de Québec et ministre fédéral Jean-Yves Duclos. Malheureusement, ce n’est plus son ministère qui est responsable des tests COVID, c’est le ministère de la Santé, a cependant indiqué le PDG.

Il doit rencontrer prochainement des représentants du gouvernement provincial.

Le dirigeant d’entreprise estime que son plan pourra permettre d'offrir plusieurs emplois, notamment à sa succursale d’Amqui et à une nouvelle succursale potentielle dans Portneuf. Il croit que pour chaque million de tests, il y aura du travail pour un employé pendant cinq ans. Le Québec posséderait environ 40 millions de tests rapides et Ottawa en aurait environ 100 millions.

Avec les informations d'Alex Boissonneault et de Julien Fontaine-Doray

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